Phonorama, le site dédié aux phonographes à cylindres

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Phonographes Lioret [Page 4/4]


 


Cette dernière version du Lioretgraph n° 3 à poids de 1900, ne fonctionne qu'avec des cylindres Eurêka de 4 minutes.

Ce n° 3 dispose d'un régulateur de vitesse à boules, alors que la version précédente (1897) disposait d'un régulateur à ailettes.

 

 
 

L'Eurêka à ressort, doté d'un grand volant d'inertie en laiton et du système acoustique Lioret constitué du pavillon et du reproducteur de type Eurêka en aluminium, est construit sur la base d'un Graphophone Type AT. Il joue des cylindres Eurêka spéciaux, s'ajustant sur le mandrin standard grâce à deux bagues intérieures de diamètre différent leur procurant la conicité nécessaire.
On notera la position du reproducteur, inversée relativement à celle que l'on observe sur le Graphophone  AT. Cette position résulte du sens de l'enregistrement sur les cylindres Lioret en celluloïd; il est en effet opposé  à celui des sillons d'un cylindre en cire.

 
 


Le plus élaboré des phonographes conçus et construits par Henri Lioret, le Lioretgraph Eurêka à poids commercialisé en 1899, bénéficie de matériaux de qualité et des derniers perfectionnements  du constructeur.
Le mécanisme très silencieux en laiton vernis, mis en mouvement par un poids de 8,3 Kg, est doté d'un régulateur à boules avec commande précise du réglage de la vitesse, d'un dispositif de tension de la courroie et de 4 vis micrométriques pour l'ajustement de son niveau horizontal.
Le pavillon en aluminium brossé et le reproducteur d'un diamètre de 9 cm sont les plus grands de la gamme des Lioretgraph.
 

 
 
 

Singulièrement, le cylindre Eurêka est ici placé au-dessus du mécanisme. La tablette pliable, les 5 pieds ajustables et le pavillon en deux parties ont été conçus pour faciliter le rangement et le transport de l'ensemble.

 
 

Ce grand phonographe pour cylindres Concert figure dans le supplément de mars 1901 au catalogue Lioret de 1900 sous le nom de L'Eclatant. Il s'agit en fait d'un appareil nommé Le Géant lorsqu'il était commercialisé par son constructeur Louis Lamazière.
L'Eclatant était équipé par Lioret d'un pavillon de 40 cm de diamètre et d'un reproducteur classique, tous deux en aluminium, alors que Le Géant de Lamazière dispose d'un reproducteur et d'un pavillon Bettini.

 

Cette vue montre l'accessoire permettant de fixer sur le Géant de Louis Lamazière le pavillon et le reproducteur classiques en aluminium à la place du reproducteur et du pavillon Bettini. Ainsi transformé, ce phonographe devient l'Eclatant proposé par Henri Lioret.

 
 

Vendu en 1902 par Henri Lioret, Le Charmeur est identique au Phonographe français ou au Conquéror d' Edouard Cannevel. Il est ici présenté dans sa version retournable qui se différencie par son coffret luxueux en noyer. Il est équipé d'un pavillon en aluminium de 40 cm de diamètre soutenu par une potence et du reproducteur Conquéror, système Cannevel orné d'un lion. Sa conception revient à Paul Hébert et Edouard Cannevel; les deux inventeurs l'ont décrit dans leur brevet n° 302.817 du 6 aout 1900.


 


Le modèle HL
, réalisé sur la base d'un Lioretgraph Modèle A sera le dernier phonographe commercialisé par Henri Lioret (1904).
 

 



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A voir aussi
  • L'Idéal, "le plus grand phonographe du monde" construit par Henri Lioret, à découvrir sur cette page.
 
  • Henri Lioret présenta un Lioretgraph «monstre» lors de l’exposition L'enfant à travers les âges (Section Industrie et commerce) organisée en 1901 au Petit Palais. Il s’agissait de l’Idéal, commercialisé la même année.