Phonorama, le site dédié aux phonographes à cylindres

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Cylindres Pathé [Page 2/3]

 


Cylindre Céleste en cire claire de deux minutes (La poupée, opéra d'Edmond Audran, chanté par Mlle Mariette Sully) portant l'étiquette du Phono-Cinéma-Théâtre, l'une des attractions de l'Exposition Universelle de 1900.
 

 
 

L'un des premiers cylindres Pathé Céleste en cire claire (1900). Caractérisé par sa boite bleue à liseré doré porte le numéro de l'enregistrement et le titre gravés sur la tranche (n° 705 Lakmé, chanté par Mary Boyer et Gautier). Le numéro est répété au tampon sur le fond de la boite.
Le cylindre en cire claire d'une longueur de 215 mm (198 mm d'enregistrement utile) est gravé à raison de 50 TPI  (50 spires par pouce) à 160 RPM. Ces paramètres permettent une durée d'audition de l'ordre de 2 minutes et demie.


 


Cylindre Céleste moulé en cire noire d'une durée de 4 minutes (Pathé N° 3746, Pensée d'automne de Jules Massenet chanté par Albert Vaguet).
 

 
 



Les premiers cylindres Stentor en cire brune ont été enregistrés à la fin de l'année 1899. La boite ne comportait pas d'étiquette.

 

 
 


Cylindre Pathé moulé en cire noire au format Stentor (équivalent au format Concert des autres marques).
 

 
 
 


A l'image des boites des cylindres Edison Bell, ce cylindre Salon destiné au marché britannique montre les photographies d'artistes anglais.
 

 
 
 


Cylindre Standard moulé en cire noire pour le marché anglais.
 

 
 
 


Autre boite de cylindre Standard moulé en cire noire pour le marché anglais.
 

 
 
 


Deux cylindres anglais Inter, nommés Salon en Grande-Bretagne.
 

 
 
 


Cylindre Diamond, Standard en cire noire moulée pour le marché anglais.
 

 
 

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A voir aussi
  • Les cylindres du Phono-Cinéma Pathé

    En mars 1901, Pathé présentait quatre Scènes Ciné-Phonographiques dans son catalogue du Service Spécial du Cinématographe :
     

    Etant donné le degré de perfection auquel nous sommes arrivés dans la fabrication des Phonographes, grâce au merveilleux outillage dont nous disposons dans notre usine du boulevard de Belleville, l'idée de poursuivre l'adjonction du Cinématographe au Phonographe était chose faite. 

    Les scènes proposées, comprenant chacune un film et le cylindre enregistré nécessitaient l'utilisation du Céleste, le phonographe le plus perfectionné de la gamme du constructeur. L'année précédente, durant l'Exposition Universelle, le Phono-Cinéma-Théâtre avait adopté ce remarquable phonographe jouant des cylindres Céleste en cire marron, d'une durée de 2 minutes 30.
    Avec un certain aplomb, Pathé affirmait dans son catalogue : "Ajoutons que le synchronisme le plus parfait en est garanti". En réalité, ce synchronisme se limitait à un accompagnement sonore de la projection; il reposait essentiellement sur l'habileté du l'opérateur qui tournait la manivelle du projecteur en s'efforçant de faire coïncider l'image avec le son.
    En aout 1904, le catalogue Pathé comporte toujours une section consacrée à huit Scènes Ciné-Phonographiques. Les cylindres d'une durée de 2 minutes 30 associés aux films sont alors au format Stentor en cire noire moulée, commercialisé depuis 1903. Ces cylindres se différencient des Stentors courants par l'inscription "Phono-Cinéma" gravée sur la tranche. L'année suivante, le phonographe modèle n° 4, se substitue au Céleste initialement prévu pour accompagner les scènes.
    Le catalogue des cylindres Pathé de mai 1905 répertorie les cylindres Céleste en cire noire moulée dont la durée a été portée à 5 minutes grâce au modèle n° 5,  une seconde version du Céleste vendue depuis 1903. Parmi les trente cinq titres, seuls quatre sont qualifiés "Phono-cinéma"; aucun n'a été retrouvé à ce jour, nous pouvons toutefois supposer qu'ils portaient cette inscription.

    Cylindre Pathé Stentor portant l'inscription Phono-Cinéma
    Collection Eric Lange

    Utilisation du Phono-transmetteur dans la projection des Scènes Ciné-Phonographiques
    Catalogue Pathé, avril 1905

    Avec l'adjonction d'un Phono-transmetteur entre le cinématographe et le phonographe en 1905, l'opérateur pouvait écouter le son dans sa cabine. Ce dispositif se composait d'un microphone à charbon disposé dans le pavillon, d'une pile et d'une bobine d'induction, reliés à un récepteur téléphonique. La projection des Scènes Ciné-Phonographiques s'améliorait, mais elle restait rudimentaire.
    Il faut attendre 1909 pour que Pathé se dote d'un nouveau système de synchronisation, l'éphémère Ciné-Phono Système Couade utilisant un appareil à disques. Durant les premiers pas du cinéma sonore, malgré leur position dominante dans l'industrie phonographique et cinématographique, les frères Pathé laissaient le champ libre à d’autres constructeurs, comme Georges Mendel ou Léon Gaumont qui développaient leurs techniques innovantes.