Phonorama, le site dédié aux phonographes à cylindres

Phonorama, le site dédié aux phonographes à cylindres
Quelques objets hétéroclites [Page 1/4]


 

Assiette parlante, en faïence de Creil, de la série Guerre future, vers 1890. Elle représente un civil enregistrant les explosions en plein champ de bataille, sur un tinfoil relié à un poteau téléphonique. La légende précise :  pendant l'action, les fabricants de boîtes Edison pourront phonographier les bruits du combat (s.g.d.g.).

 
 
 

Suite de la scène précédente, la seconde assiette montre le ministre de la guerre écoutant, grâce à la liaison téléphonique, les sons transmis par le tinfoil installé sur le champ de bataille : avec la téléphonographie, mossieu ! le ministre de la guerre (civil) suivra, sans dangers, les péripéties de la bataille.

 
 
 

Assiette souvenir de l 'Exposition de Paris en 1889 : l'audition du phonographe dans le stand Edison (faïence de Sarreguemines).

 
 


L'idée d'associer le cinématographe et le phonographe pour assister à la représentation d'un spectacle confortablement assis chez soi, germait avant 1900 dans l'esprit de rêveurs passionnés par les nouvelles inventions. C'est ainsi qu'Albert Robida proposait le Téléphonoscope, un écran plat mural diffusant les dernières informations à toute heure du jour, les dernières pièces de théâtre, des cours ou des téléconférences. Pour sa part, Draner (de son vrai nom Jules Jean Georges Renard), lui aussi romancier et caricaturiste imaginait le Théâtroscope. Sur cette assiette en faïence Lunéville (K&R), la légende de son dessin précise que grâce à cette nouveauté :  … de son lit, on verra et on entendra les pièces à succès du moment''. Le nom de cette invention fût par la suite adopté par l'attraction voisine du Phono-Cinéma-Théâtre.
 

 
 

Les contrastes / Le son / L'orgue de Barbarie et le phonographe, dessins d'Henri Henriot, pseudonyme de Henri Maigrot. Assiette des faïenceries de Digoin Sarreguemines.

 
 
 

Ecoutez, c'est grand-père que vous entendez, assiette parlante en faïence de Creil-Montereau, série Les grandes découvertes.

 
 
 

 
Assiette parlante en faïence de la manufacture Vieillard à Bordeaux, représentant deux commis devant les appareils d'une enseigne de phonographes : «Mon pauvre Gugusse, avec une horloge comme ça, y' a plus moyen d' travailler !» (N° 6 de la série l'Electricité pour rire).
 

 
 
 

Dans la même série  (n° 8), deux visiteurs distingués s'intéressent au phonographe posé sur la table d'un vendeur étranger : «C'est merveilleux, mais votre machine écorche terriblement le français - Eh l'instrumente il demandait quelques petites perfectionnementes».
Cette série d'assiettes, dédié aux grands inventeurs de l'industrie électrique naissante (Edison, Bell, Volta, etc)  fût créée à l'occasion de l'Exposition Internationale d'Electricité de 1881 à Paris.

 
 


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