Phonorama, le site dédié aux phonographes à cylindres

Phonorama, le site dédié aux phonographes à cylindres
Le phonographe forain [Page 1/2]


 


Le Théâtre Electrique Grenier
présentait les nouveautés scientifiques, notamment le Kinétoscope et le phonographe Edison, dans les principales foires de l’Ouest et du Nord de la France. On distingue sur cette photo le Kinétoscope et les deux phonographes Edison Class M d’Ernest Grenier.
 

 


Cette carte postale nous montre les curieux qui se pressent devant les bonimenteurs du Théâtre Electrique Grenier, avant de se laisser tenter peut-être par l'une des diverses attractions proposées par par Ernest Grenier et sa famille : artistes, ''visions d'art caméléon''  ou nouveautés scientifiques comme le cinématographe, le phonographe, la photographie des couleurs, les moteurs et dynamos électriques.
 

 

Le Théâtre Electrique Grenier a fondé sa notoriété sur la présentation au public des nouveautés scientifiques et naturellement du phonographe et du cinématographe. Sur cette affichette publiée pour la foire du Havre vers 1896, c'est le Biographe qui tient la vedette du spectacle. Il s'agit vraisemblablement d'un appareil cinématographique de Léon Gaumont, bénéficiant des perfectionnements apportés par Georges Demenÿ, inventeur du Biographe.

 

 

Dès 1894, avec la commercialisation de l'Edison Class M, le phonographe connaît une grande vogue dans les foires ou les fêtes foraines (Chromo de cette époque). Dans ses catalogues de 1898 et 1899, Charles Pathé prévoit le succès du phonographe dans les fêtes foraines où il remplacera l'orchestre et l'orgue des manèges.


 

Chromo publicitaire du chocolat Carpentier montrant des visiteurs devant le stand du phonographe sur une foire. L'un d'eux écoute un morceau grâce à des tubes acoustiques.

 
 
 

Michel Werner, importateur d’appareils Edison, s’impose en 1894 comme le premier fournisseur de phonographes pour les forains. Il sera bientôt concurrencé par Charles Pathé. (Le Monde illustré du 14 Septembre 1894 et La Nature du 6 Juillet 1895).

 
 
 

Une audition au Théâtre électrique Grenier en 1895. Un jeton payé 10 centimes permettait d’écouter les artistes à la mode figurant sur les affiches : Eugénie Fougères, Clovis ou Polin.

 
 


Cette affiche était placardée dans les différentes villes de l'Ouest qui accueillaient le Théâtre électrique Grenier sur le champ de foire. Au centre de l'estrade, la première place était réservée au cinématographe, à côté des attractions scientifiques comme le phonographe Edison et les rayons X.
On remarque le train Grenier qui acheminait l'important matériel nécessaire au spectacle. Il était formé d'une locomotive à vapeur et de sept wagons, dont l'un comportait une salle de bain, un véritable luxe pour cette époque.
Affiche conservée à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris.
 

 


Pages 1 | 2



A voir aussi
  • Le récit par Charles Pathé de ses débuts avec son premier phonographe sur les champs de foire de la région parisienne en 1894