Phonorama, le site dédié aux phonographes à cylindres

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Du phonographe au Lioretgraph [Page 2/2]


 

Le Merveilleux et le kiosque équipé d'un phonographe de type Merveilleux pour le Chocolat Menier (La Science à la maison du 11 janvier 1898).

 
 
 


Le Bébé Jumeau phonographe
(La Science à la maison du 11 janvier 1898).
 

 


Sur ces deux photographies figurent la première version du Lioret modèle n° 3 et le modèle n° 4 (La Science pour tous du 21 Juin 1896). Le premier phonographe ne dispose pas encore d'un pavillon, mais de tubes acoustiques; il est actionné par le poids d'un seau d'eau, de sable ou de pierres. Le modèle n° 4 est un phonographe automatique à usage publicitaire qui diffuse des messages de deux à trois minutes; grâce à son mécanisme à poids, il peut fonctionner sans interruption durant 10 à 12 heures.
 

 
 

Carte publicitaire de Lioret distribuée lors de l'Exposition Universelle de 1900. L'inventeur-constructeur y annonce L'Idéal, le plus grand phonographe du monde.

 
 
 

Schémas du brevet Lioret et Dragoumis n° 472.467 du 10 Avril 1914, relatif à un phonographe à bandes minces et flexibles en celluloïd.

 
 
 

Dans cette lettre, Henri Lioret donne des conseils à un client possesseur d'un Lioretgraph. Il joint à sa lettre un dessin de sa main montrant la position idéale du reproducteur sur le cylindre.

 
 
 

Sur cette facture Lioret de 1904, apparait la mention du cylindre L'Inaltérable, nouveau petit cylindre en matière plastique, incassable et inusable.

 
 
 

Facture Lioret de février 1904 relative à l'achat de cylindres Eurêka et Inaltérable.

 
 


Dans cette lettre-circulaire vraisemblablement publiée en 1904, Henri Lioret annonce sa décision de brader son stock de cylindres en celluloïd. Les prix annoncés sont à comparer à ceux du catalogue de 1900. A titre d'exemple, on note que le cylindre Eurêka est soldé à 2,50 Francs, alors qu'il coûtait de 12 à 18 francs en 1900.
 

 
 


Henri Lioret, dans cet avis écrit vers 1904, confirme qu'il solde son stock de cylindres en celluloïd et qu'il n'en fabrique plus. Il faut en chercher la raison dans le prix élevé des cylindres en celluloïd par rapport aux cylindres en cire du marché. Il se lance alors dans la commercialisation de son nouveau cylindre l'Inaltérable, léger, incassable et bon marché.
 

 
 


Ce document nous fournit de précieuses informations sur les nouveaux cylindres Lioret commercialisés en 1904. A noter en particulier, à propos de ses cylindres géants en cire : Cylindres Idéal allant sur notre appareil Idéal le plus puissant et le plus parfait de tous les phonographes, marchant très bien avec les vues de Cinématographe. Deux modèles de ce cylindre sont disponibles : le grand (4 minutes d'audition, 16 cm de long et 19 cm de diamètre) coûte 15 francs et le moyen (2 à 3 minutes d'audition, 16 cm de long et 14 cm de diamètre), vendu 12 Francs.
 

 

En 1901, Henri Lioret n'enregistre que des cylindres en cire. Sur cette carte publicitaire de cette période, il ne mentionne ni les cylindres en celluloïd, ni les Lioretgraph qui ont assuré sa réputation durant les années précédentes.

 



A voir aussi
  • Une photographie du magasin de l'usine Lioret au 10 Rue Thibaud
 
 
 
  • A propos d'une photographie d'Henri Lioret :
    Cette photographie représentant un homme assis près d'un phonographe, intitulée ''Old photo Henri Lioret French Engineer Inventor Of Phonograph In 1893'', est régulièrement proposée à la vente. Il s'agit de la reproduction d'une photographie du fonds Boyer-Violet (Boy 26-524) initialement légendée au dos comme suit : Henri Lioret (1848-1938) commercialisa le phonographe en France en 1893, donna les principes de l'enregistrement optique des sons en vue de créer le cinéma parlant.
    En réalité, malgré une certaine ressemblance, ce personnage n'est pas Henri Lioret, mais l'ingénieur Louis Routin, assis devant son phonographe nommé Le Mnémosyne, en référence à la déesse de la mémoire. Son invention, visant à répéter autant de fois qu'on le désire une partie d'un disque et cela automatiquement, a été présentée dans La Nature n° 2984 du 1° septembre 1936.
 
 


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