Phonorama, le site dédié aux phonographes à cylindres

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Lioret n° 2 Bis transformé (1899)


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Il s'agit d'un phonographe Lioret n° 2 Bis dit "transformé".
Il s'agit du n° 768.
Dans la notice Lioret éditée en 1898, le modèle n° 2 Bis transformé désigne le n° 2 équipé d'un pavillon plissé noir en tôle et d'un reproducteur en laiton nickelé. Les premiers modèles n° 2 Bis vendus en 1898 reposent sur une base couverte de velours de soie verte ou rouge, nommé ''peluche''.
 

 

Le phonographe modèle n° 2 et le numéro 2 Bis transformé sont décrits dans cette notice Lioret de 1898.

 

 

A partir de 1899, Henri Lioret a remplacé la petite roue initiale par une grande roue en laiton ayant pour fonction de volant régulateur.

 


Le reproducteur en laiton nickelé fixé en bout de pavillon s'est substitué au  résonateur en carton des premiers modèle de Lioret n° 2.
Ce phonographe joue des cylindres en celluloïd n° 3 d'une durée de 2 minutes.
 

 

 

 

Ce pavillon torsadé en tôle, peint en noir, est le plus ancien des pavillons de phonographes français.

 

Sur les premiers Lioret n° 2 Bis, comme sur celui-ci, le pavillon plissé est lesté par un poids en plomb de 200 grammes ayant pour objet de réduire les vibrations résultant de la très faible épaisseur de la tôle.

 

 

Cette notice de Lioret explique la fonction de la masse en plomb.

 

 


Vidéo

 



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Un modèle rare. A ma connaissance, il n'en existe que quelques exemplaires (moins de dix) dans les collections françaises.
C'est le premier phonographe français à pavillon. Un modèle intéressant du point de vue historique et technique, très élégant.
Il est complet et en bon état, il fonctionne bien.

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Le pavillons est une fabrication des années 1970, il s'agit d'une construction de très grande qualité. Il a été restauré. Le reproducteur a probablement été ressoudé et re-nickelé.
Comme la plupart des exemplaires connus de ce modèle, il n'a pas son coffret de rangement : le coffret d'origine ne pouvant contenir la tablette recouverte de velours, il n'a pas été conservé

Remarques

Il s'agit d'un phonographe très ancien, dont la première version date de 1895. Les cylindres ont été créés par Lioret dix ans avant les Amberols d'Edison. Il ne faut donc pas attendre la qualité des Amberols.
Il est nécessaire d'utiliser des cylindres propres, c'est à dire débarrassés de l'huile ancienne qui a pu coller sur le celluloïd. Pour nettoyer les cylindres, ne pas utiliser de l'alcool, au risque de faire fondre le celluloïd. Le nettoyage se fait avec du bicarbonate de soude (une petite cuillère diluée dans un verre d'eau).
La qualité de l'audition dépend de la qualité des cylindres, certains ne sont pas bien enregistrés.
Il sera possible de nettoyer le mécanisme, en particulier le ressort, comme on nettoie un mécanisme de réveil (a faire par un horloger).
La vitesse de rotation du cylindre se règle en écartant les ailettes du régulateur de vitesse, à l'aide de la petite barre prévue à cet effet.

Prix

Le phonographe est livré avec deux cylindres Lioret n° 3 en très bon état.
Compte-tenu de son intérêt et de sa rareté incontestables, le prix avait initialement été fixé à 8 000 €, je pensais alors pouvoir le livrer avec une dizaine de cylindres. Il s'avère que je n'ai pas ces dix cylindres en bon état, c'est à dire audibles. Aussi j'ai réduit le prix à 7 000 €.