Phonorama, le site dédié aux phonographes à cylindres

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Autres cylindres français [Page 2/6]


 

Cylindres Concert de la Maison de la Bonne Presse. Dirigée par l'ingénieur Paul Féron-Vrau, cette société occupera une place prépondérante sur le marché du phonographe entre 1897 et 1910.

 
 
 

Cylindre Concert de marque E.G.P.

 
 


Dans son usine de Gennevilliers, la société Phonogram Duval Ltd a d'abord produit des cylindres indestructibles en gommonite (une forme de celluloïd), puis des cylindres en cire moulée et enfin, des disques. Dans ce type de boite, les cylindres indestructibles se caractérisent par des anneaux métalliques fixés aux extrémités. L'étiquette vante les qualités des cylindres de la marque en gommonite.
 



Cylindre Le Virtuose en cire claire commercialisé par Jérôme Thibouville-Lamy.
A partir de 1902, la maison Jérôme Thibouville-Lamy commercialise  ses cylindres sous la marque Le Cahit et propose aussi le diaphragme Le Merveilleux. Elle collabore en effet avec Charles Cahit et adopte son  procédé d'enregistrement des cylindres.
 

 

Boites des cylindres Le Virtuose (Jérôme Thibouville-Lamy).

 
 
 

Etiquettes de boites de cylindres Le Virtuose.

 
 
 

Boites des cylindres Le Virtuose (Jérôme Thibouville-Lamy).

 
 


A partir de 1902, la société Thibouville-Lamy a produit deux types de boites de cylindres Le Cahit de format Standard. Les plus anciennes, contenant des cylindres en cire brune, se caractérisent par la mention ''Toute reproduction des cylindres sera rigoureusement poursuivie'',  visible sur le bas du couvercle.
 

 


Plus tardif que le précédent, le second type de boite pour cylindres Le Cahit Standard se distingue par un décor floral et une étiquette légèrement différents. A noter aussi  l'absence de l'avertissement sur le pourtour du couvercle.
Cette boite contenant soit des cylindres en cire marron, soit des cylindres moulés en cire noire, est représentée dans le catalogue Thibouville-Lamy de 1902. On en déduit un lancement de sa commercialisation à cette date, avant la généralisation des cylindres moulés à partir de 1903.
 

 
 

Boite de cylindre Concert Le Cahit.

 
 
 

Cylindre Le Cahit au format Concert en cire marron.

 
 

 

Boite de cylindre Inter Le Cahit.

 
 

Boites de section carrée des Cylindres Artistiques Charlus et Maréchal en cire brune. Ces cylindres étaient enregistrés et  commercialisés par la maison Georges Dutreih qui les proposait dans son catalogue de 1902 (Série Monopole G.D.).


 

Etiquette des Cylindres Artistiques Charlus et Maréchal, ornée du portrait des artistes. Leur marque déposée (monogramme constitué des lettres M et C entrelacées) se retrouve sur la tranche où elle était incrustée à chaud.

 
 

Cylindre de marque Orthophone en cire noire moulée, au format Phénix. Les initiales L.F. n'ont pas été identifiées.

 
 


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A voir aussi
  • Charles Cahit, un entrepreneur ingénieux

A la fin du XIX ème siècle,  la maison Cahit-Ovet, propriétaire d'une fabrique de meubles, vend aussi  des tapisseries, des tentures, de la literie et des machines à coudre dans son magasin de Crépy-en-Valois, dans l'Oise. L'établissement comptant une douzaine d'employés est dirigé par Charles Cahit.
A l'approche de l'Exposition Universelle de 1900, l'entrepreneur, doté d'un bon sens pratique acquis tout au long de sa  solide expérience d'entrepreneur, s'intéresse particulièrement au phonographe. En témoignent ces inventions qui vont se concrétiser pour la plupart par un succès commercial :

  • Les reproducteurs :
  • Le Cahit, dit Le Merveilleux, dont le brevet principal  n° 304.341 a été pris le 6 octobre 1900, se caractérise par un diaphragme en mica et une grande araignée portant le saphir. Initialement construit en bois noirci, puis en ébonite, le reproducteur est commercialisé par la Maison de la Bonne Presse qui en équipe notamment l'Idéal et La boite aux secrets. A l'Exposition Universelle de 1900, Charles Cahit est récompensé pour son diaphragme par une médaille d'or. Pour sa part, la société Jérome Thibouville - Lamy & Cie (JTL) adopte de même Le Merveilleux pour ses phonographes de marque Le Virtuose.
    Le Virtuose est aussi le nom d'un diaphragme reproducteur pour phonographes et graphophones. Ses diverses parties sont agencées pour n'utiliser que les vibrations de la circonférence. Ce résultat est obtenu par la présence d'une cavité en forme de spirale creusée dans le corps du reproducteur et d'un plot porte-saphir, également en forme de spirale (Brevet n° 329.850 du 2 mars 1903).
    Le diaphragme perfectionné pour gramophone, doté à la fois d'un saphir et d'une aiguille en vue de jouer les deux types de disques (brevet principal n° 397.808 du 22 décembre 1908).

  • Ce support de pavillon et de diaphragme permet de modifier la position du reproducteur ou de l'enregistreur en communication directe avec le pavillon, quel que soit le format du cylindre (Standard, Inter ou Concert). L'accessoire est décrit dans le brevet n° 337.838 du 18 décembre 1903.
  • Un procédé d'enregistrement
    Jusqu'en 1901, l'importante manufacture Jérome Thibouville-Lamy & Cie gravait ses cylindres portant la marque Le Virtuose dans son usine du 140, rue Saint-Charles dans le quartier de Grenelle à Paris. Les catalogues de cette période précisent que les séances d'enregistrement sont supervisées par le contremaître G. Buatois, dont le métier de chef d'orchestre garantit la perfection. A partir de 1902,  JLT va commercialiser les cylindres Le Cahit, promettant ''la suppression absolue des sons nasillards'', grâce à un nouveau procédé d'enregistrement mis au point par l'inventeur.

Charles Cahit et son épouse devant leur magasin de meubles. Dans la vitrine, un panneau rappelle son autre activité : Nouvel enregistrement / Cylindres pour phonographes par procédé spécial Ch. Cahit".

Cliquez sur l'image pour voir la carte postale.

Page de couverture du catalogue Jérome Thibouville-Lamy & Cie de 1902.