Phonorama, le site dédié aux phonographes à cylindres

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La vulgarisation du phonographe [Page 3/3]


Cette enveloppe datée du 29 juillet 1903 confirme les liens commerciaux entre Henry Joly, l'inventeur d'appareils cinématographiques et Georges Maleville, libraire et commerçant en phonographes à Libourne.
Après avoir collaboré en 1895 avec Charles Pathé pour la construction de sa caméra, après 1900, Henri Joly s'intéressa particulièrement au cinéma sonore. Ses brevets pour un mécanisme de synchronisme entre phonographe et cinématographe seront exploités par lui-même (Le Biophonographe) ou par Georges Mendel (Le Cinémato-Gramo-Théâtre).
Dans le domaine du phonographe, Henri Joly a créé un appareil qu'il vendra sous le nom de l'American Mélodieux puis sous le nom Excelsior par l'intermédiaire de Georges Maleville (le premier phonographe comportait un mandrin au format Standard, le second au format Phénix). En 1906, il fût le fondateur de la Société anonyme des Phonographes et Cinématographes Lux.


Action de la Société des Phonographes et Cinématographes Lux émise en 1908. Cette société a été fondée en 1906 par Henri Joly, qui fût un acteur important dans le domaine de la synchronisation du cinématographe et du phonographe. La gravure montre un phonographe Pathé de type ''Le Français''.

 

 

Plusieurs revues de vulgarisation ont assuré la promotion du phonographe. L'une des plus populaires fut La Nature, fondée par le chimiste et aérostier Gaston Tissandier. Depuis l'invention du phonographe, la revue a consacré de nombreux articles au phonographe et à ses progrès. Elle comporte par ailleurs de nombreuses publicités sur ce sujet.

 
 
 

Moins populaires que La Nature, les revues Cosmos Les Mondes, La Science illustrée, La vie scientifique, La Science française et bien d'autres encore ont contribué à la vulgarisation du phonographe en publiant régulièrement des articles qui décrivaient l'invention et rendaient compte de ses applications.

 
 
 

Le grand groupe de presse catholique La Bonne Presse (La Croix, Le Pèlerin), devenu de nos jours Bayard Presse, éditait à partir de 1903 le mensuel Le Fascinateur. Bien qu'essentiellement consacré aux projections lumineuses et à la photographie, Le Fascinateur consacrait d'intéressants articles à l'enregistrement, et naturellement des publicités pour ses phonographes y figuraient.

 
 

Dans le même esprit que la revue Le Fascinateur, sa rivale Ombres et Lumière était éditée depuis 1895 par Elie Mazo en vue d'assurer la promotion de la photographie et des projections. Une place importante était faite à ses phonographes entre 1898 à 1904.

 
 



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