- Phonographes Lioret [Page 2/3]
Modèle n° 3 , second phonographe à poids construit en 1897. Le premier comportait une galerie de tubes acoustiques. Le poids moteur était alors constitué par un seau rempli de sable ou d'eau.
En 1896, la Société Farcot et Wandenberg a demandé à Henri Lioret de fournir le cylindre et le résonateur de sa Pendule phonographe.
Le mécanisme et le cylindre de la Pendule phonographe proviennent seuls des ateliers Lioret. Le cylindre spécial porte sur son étiquette la marque de fabrique de la Société Farcot et Wandenberg.
A l'heure du réveil choisie, la trappe s'ouvre pour laisser passer l'air enregistré sur un cylindre Lioret.
L'un des premiers Lioret n° 2 équipé en 1897 d'un pavillon plissé noir, d'un reproducteur nickelé et d'une base recouverte de peluche verte.
L'année suivante, le modèle n° 2 sera doté d'un volant à rayons courbés. Le coffret est alors garni de feutrine verte, alors qu'elle était rouge dans les coffrets précédents.
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A voir aussi
- Le Lioretgraph kiosque jouant un cylindre publicitaire enregistré par Henri Lioret pour la célèbre marque de chocolat :
- La page consacrée à Henri Lioret et le chocolat Menier
- Une publicité de la Société Française des Phonographes Automatiques (S.F.P.A):
- Contrairement aux apparences, ce phonographe n'est pas une production de Lioret, il s'agit du Haut Parleur de la S.F.P.A. Doté d'un mouvement à poids et jouant des cylindres en celluloïd, il présente d’autres similitudes avec le Lioret n° 3, notamment un pavillon noir plissé, un reproducteur de grand diamètre et un volant d’inertie. On note plusieurs différences, comme la tablette dépourvue de galerie et les poids en plomb de forme ronde.
- Le phonographe Haut-parleur peut jouer deux formats de cylindres en celluloïd enregistrés par Henri Lioret : les cylindres n° 3 et des cylindres Eurêka spécifiques.
- La S.F.P.A créée le 1° juillet 1898 avait pour directeur-gérant le sieur Pierrot, dit Bastien, demeurant à Paris 10, Rue Seveste. Cette société en participation qui avait établi son siège à Paris, au 29, Rue Turgot n'eut qu'une éphémère existence puisque sa faillite fut prononcée le 1° mars 1899.
Rares sont les traces de son activité, elles se résument pour l'essentiel dans deux publicités parues dans l'hebdomadaire Le Soleil du Dimanche en 1898 et dans le Bottin de 1899. Pourtant, la production s’annonçait prometteuse : un phonographe «automatique multiple à monnaie, à trois cylindres, actionné par un moteur à air chaud», un phonographe Haut-parleur, des cylindres en roburite ou en celluloïd.
Cette société suscite naturellement une interrogation sur son rapport avec Henri Lioret. Les similitudes notées entre son phonographe à poids et le Lioret n° 3 laissent supposer un lien sur le plan technique et commercial. Parmi les hypothèses envisageables, nous privilégions un accord donnant à la La S.F.P.A. un droit de fabrication de ses phonographes, l'inventeur bénéficiant en contrepartie d'un nouveau débouché pour ses cylindres.
- Le Lioretgraph kiosque jouant un cylindre publicitaire enregistré par Henri Lioret pour la célèbre marque de chocolat :