Phonorama, le site dédié aux phonographes à cylindres

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Phonographes Lioret [Page 2/4]

 


Ce curieux phonographe recèle un mécanisme du Merveilleux. La forme de la base suggère qu'il reposait sur un tube monté sur un pied. Il était destiné à diffuser de la réclame parlée, à l'image de ces divers objets : tableaux mécaniques, bouteilles, oranges, savons, kiosques, etc.. proposés par Henri Lioret dans une publicité de La Vie Scientifique du 5 septembre 1896.
 

 


Grâce à un mécanisme identique à celui du Merveilleux, et à un cylindre spécialement enregistré par Lioret, le kiosque Menier vante les qualités du célèbre chocolat fabriqué dans l'usine de Noisiel (Seine & Marne).
Henri Lioret le nomme Lioretgraph kiosque dans son catalogue de 1899.

La vidéo ci-après montre le kiosque en fonctionnement.
 



 

Modèle n° 3 , second phonographe à poids construit en 1897. Le premier comportait une galerie de tubes acoustiques. Le poids moteur était alors constitué par un seau rempli de sable ou d'eau.

 
 

 

La Maison des Inventions Nouvelles et Pratiques créée par Edmond Mathieu et installée dans la Galerie du Palais Royal à Paris, fût l'une des premières à vendre le Lioret n° 2 rangé dans un coffret garni de feutrine rouge.
Nommé ''phonographe de salon'', ce phonographe, identique au modèle présenté antérieurement dans un coffret en chêne, dispose aussi de deux résonateurs, le premier en carton, le second en laiton nickelé.
Il est à noter que l'étiquette spécifique ne mentionne pas le nom de l'inventeur.
 

 

 

Dans la notice Lioret éditée en 1898, le modèle n° 2 Bis transformé désigne le n° 2 équipé d'un pavillon plissé noir en tôle et d'un reproducteur en laiton nickelé. Les premiers modèles n° 2 Bis vendus fin 1897 reposent sur une base couverte de velours de soie vert, nommé peluche.
Sur certains exemplaires, comme sur celui-ci, le pavillon plissé est lesté par un poids en plomb ayant pour objet de réduire les vibrations résultant de la très faible épaisseur de la tôle.

Voir cet accessoire ainsi que la notice explicative collée dans l'étui en carton du pavillon.
 




A partir de 1898, sur demande, l'acheteur d'un ancien phonographe Lioret modèle n° 2 a la possibilité de le faire transformer en modèle n° 2 Bis. Dans ce cas, le mécanisme se place sur une planchette en acajou ou couverte de peluche verte ou rouge.
Un coffret permet de ranger le phonographe, quelques cylindres et ses accessoires, y compris la tablette. L'intérieur est garni d'une feutrine assortie à la tablette. Un étui en carton est prévu pour protéger et transporter le pavillon noir en tôle plissée, très fragile.
 

 

 


En 1898, le modèle n° 2 non transformé, c'est à dire à résonateur,  sera muni d'un volant à rayons courbés.
Henri Lioret a abandonné le résonateur en laiton nickelé pour l'écoute acoustique, seul a été conservé le résonateur en carton pour l'écoute ''à haute voix''. Le coffret est alors garni de feutrine verte, alors qu'elle pouvait être rouge ou verte précédemment
 

 
 



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A voir aussi

  • Le Lioretgraph kiosque jouant un cylindre publicitaire enregistré par Henri Lioret pour la célèbre marque de chocolat :